Possible interdiction du polystyrène dans la filière en 2025


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Publication de l’étude FranceAgriMer demandée par l’OPEF


Le cadre légal et réglementaire, de plus en plus contraignant, impacte les entreprises. La loi  « Climat et résilience » d'août 2021 en est un exemple. Celle-ci prévoit en effet l'interdiction dès 2025 des emballages en polystyrène considérés comme « non recyclables et dans l'incapacité d'intégrer une filière de recyclage ».

L’OPEF alerte depuis la promulgation de cette loi sur les conséquences très importantes pour les professionnels si le polystyrène était interdit mais aussi sur l’absurdité d’une interdiction brutale et irréfléchie. C’est en effet le risque qui existe si aucune filière de recyclage n’était mise en place.

Nous avons régulièrement donné notre position et présenté les initiatives en cours. Pour certaines, des adhérents ont été sollicités.

Pour disposer d’un point de situation clair, l’OPEF avait demandé dans le cadre du conseil spécialisé FranceAgriMer qu’une étude complète soit menée. Lancée en janvier 2023, elle vient d’aboutir et est disponible sur le site de l’OPEF « Étude sur les contenants en polystyrène dans la filière des produits aquatiques : Quelles solutions pour répondre aux futures exigences réglementaires ? ».

Cadre et l’intérêt du matériau

Le polystyrène est un matériau fondamental pour les professionnels dont les propriétés sont inégalées : légèreté, pouvoir isotherme, empilable, étanche, conservation optimale des produits,

  • Pour ces raisons, il a été un des vecteurs de la conservation des poissons et de la diffusion et commercialisation des produits de la mer,
  • Il est parfaitement recyclable,
  • Il est très présent dans les flux d’importation des produits de la mer et son interdiction nécessiterait des manipulations supplémentaires avec un impact sur la qualité et la conservation.

bac réutilisable

Les alternatives...

En outre, les alternatives proposées, notamment les caisses plastiques réutilisables présentent des inconvénients et des charges supplémentaires qui doivent être prises en compte :

  • Flux logistiques importants pour les retours par les transporteurs avec les coûts associés,
  • Energies et fluides nécessaires à leur nettoyage au moment du retour et de la réutilisation,
  • Gestion des pertes,
  • Durée de vie des caisses non maîtrisée,
  • Moindre conservation des produits : présence d’eau de fonte,

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Rapport final  Synthèse

Nous continuerons à vous tenir informé des évolutions de ce dossier.

Adhérents, n’hésitez pas à nous solliciter pour toute question.