
Boulogne sur Mer
Les épisodes dépressionnaires se suivent et, cette fois, c’est la tempête Brendan, en provenance des côtes irlandaises, qui s’engouffre dans la Manche avec des vitesses de vents voisines de 100 km/h. La troisième semaine de janvier s’en trouve coupée en deux pour la pêche côtière. De faibles quantités sont remontées dans les filets pour rejoindre la criée. On y trouve essentiellement de l’encornet, pour les marchés italiens et espagnols et du merlan pour le marché français. En raison de ces quantités limitées, les prix restent soutenus, de 7,00€ HT/kg, jusque 8,20€ HT/kg pour l’encornet et de 1,05€ à 2,40€ HT/kg pour le merlan selon son calibre. Le peu de maquereau disponible pour les mareyeurs s’apprécie entre 1,00 et 1,75€ HT/kg. Quelques lots de hareng rejoignent également les ateliers de filetage pour 0,80 à 0,90€ HT/kg. En début de semaine, une faible quantité de coquille s’est échangée entre 2,40 et 2,50€ HT/kg, en baisse après l’engouement des fêtes de fin d’année où ces produits atteignaient 3,50 à 4,00€ HT/kg. Quelques lots de barbet et très peu de divers complètent l’offre de la semaine. Les pêches au large de l’Islande, de l’Écosse et de la Norvège sont retardées en raison des conditions météorologiques très défavorables. Un seul navire de pêche hauturière accoste lundi, présentant de faibles quantités à des prix prohibitifs. Dans ce contexte, le marché est très compliqué avec des apports très réduits. D’une part, les prix atteignent des records et s’affichent comme tels dans une durée inhabituelle. D’autre part, les acheteurs adoptent en majorité une position attentiste, même face à une offre existante en coquille et en lotte, les rares espèces qui demeurent abordables. Par ailleurs, plusieurs mareyeurs signalent que les mouvements sociaux de la semaine sont venus compliquer un peu plus les approvisionnements.
Rungis
L’activité cette semaine est encore très calme. Après l’émulation des fêtes de fin d’année nous constatons un repositionnement des cours à des valeurs plus usuelles notamment dans les produits hauts de gammes. Les conditions climatiques difficiles sur tout le nord de l’Atlantique provoquent une limitation de l’offre sur le marché parisien. De ce fait, le cours des produits de la marée courante enregistre des hausses notables (filets et raies).