Boulogne sur Mer
Les mareyeurs sont globalement satisfaits de cette semaine qui voit débarquer des tonnages intéressants sur les espèces à filet, dont principalement du merlan et du hareng. La baisse des températures favorise la présence de ces espèces sur le littoral. L’accélération des arrivages permettent au prix de s’ajuster à la baisse et de satisfaire la demande des enseignes de la GMS. Le prix du petit merlan est tombé à 0,60 €/kg et 1,10 €/kg pour le moyen/gros merlan. Le prix du hareng suit cette tendance baissière pour être échangé à la crié à 0,50 €/kg en taille portion. Profitant de l’impulsion du black Friday, les magasins trouvent ainsi des prix qui leur permettent d’organiser des mises en avant pour tenter d’attirer le consommateur en rayon poissonnerie. Le maquereau côtier devient rare et la fin des quotas en mer du Nord rend cet article peu disponible. Le prix se raffermit avec une disponibilité limitée, et complique l’écoulement face à une offre espagnole plus intéressante. Les arrivages de rouget demeurent dans la continuité de la semaine précédente, avec toutefois une accélération des débarques en fin de semaine. La saison de la coquille se poursuit avec des tonnages importants, notamment à partir du milieu de semaine. Le prix se contracte légèrement, à la satisfaction des décoquilleurs pour les besoins de la transformation. La coquille entière écossaise est par contre préférée en raison d’une offre plus compétitive. La pêche hauturière peine avec une seule rotation.Des apports plus limités orientent l’essentiel de la pêche sur les ports danois. Si les mareyeurs ont pu compter sur des débarques corrects de petits poissons à filet, l’activité à l’importation pâtit d’un manque d’articles. Les seules espèces pouvant être raisonnablement citées demeurent le lieu noir, le merlu et la julienne issus de la pêche hauturière et d’Islande. Le marché est qualifié de morose en cette fin de mois
Rungis
Les ventes sont fluides cette semaine sous la halle. Le retour à un niveau d’apport assez important s’accompagne de nombreuses dévaluations qui concernent les espèces de saison. La demande s’accroît en saumon frais de la part des industriels de la filière fumaison. Les cours de ce produit sont nettement orientés à la hausse.