
Boulogne
Globalement, la semaine est difficile d’un point de vue commercial. Les volumes de poissons débarqués à Boulogne sont limités. La ressource proche est plus faible à cette saison. En outre, certains bateaux sont à l’arrêt technique. L’approvisionnement peu diversifié comprend essentiellement du maquereau, de merlan, un peu de rouget barbet et de la sole. La demande n’est pas très dynamique et les prix s’avèrent trop élevés dans un marché peu animé. Le maquereau peine à trouver preneur car il est concurrencé par des apports écossais à des prix très compétitifs. Les entreprises de filetage maintiennent leur volume d’activité en travaillant de la rascasse de Norvège ou du maquereau boulonnais. Cette semaine, on note peu d’opérations d’exportation faute de produits adaptés à cette demande. En GMS, les promotions portent sur le filet de saumon et le saumon entier de Norvège, la queue de lotte, le dos de cabillaud ou la raie en provenance d’Atlantique Nord-Est.
Rungis
Après un début de semaine très atone, les ventes de jeudi permettent un assainissement marqué de la place parisienne. Le rythme des ventes est également soutenu vendredi, grâce à des températures estivales. Les poissons à griller tels que les sardines, les maquereaux, les rougets ou les dorades grises se commercialisent aisément et à des cours soutenus voire fermes pour les poissons bleus. Les bars sauvages restent pénalisés par leurs cours très élevés. Les prix des produits de la marée courante et des filets frais se maintiennent grâce à un flux régulier vers les GMS et la restauration hors foyer. En poissons d’eau douce, les cours du saumon affichent un net recul malgré une consommation stable du produit. Le marché des coquillages et des crustacés est stationnaire, tant pour l’offre que pour la demande.