
Boulogne
L’approvisionnement a été perturbé par le mauvais temps. L’essentiel des apports s’est concentré en fin de semaine. La faiblesse des volumes a provoqué une envolée des prix bloquant ainsi la demande une partie de la semaine. De plus, alors que la semaine dernière, on constatait 15 à 20 espèces différentes, on n’en dénombre plus que 5 ou 6, à savoir, maquereau, merlan, chinchard, carrelet et barbet friture. A l’exportation, les ventes sont difficiles. On constate une demande très modérée émanant de l’Espagne et l’Italie pour le maquereau et le barbet. De surcroît, ces pays n’ont pas subi de mauvais temps et disposent localement de suffisamment de poisson (type barbet, petite seiche,) pour satisfaire leur consommation. A l’importation, en revanche, le phénomène s’inverse. En effet, on trouve un peu de tout : flétan, lieu noir, loup, sébaste... Les prix sans être franchement bon marché sont néanmoins abordables et la demande est correcte. La semaine prochaine est cependant pressentie comme compliquée. En GMS, les promotions ne portent pas sur la pêche locale mais sur le bar d’Espagne, le filet de saumon et saumon entier de Norvège, le filet de lieu noir, la queue de lotte, la sole, les Saint-Jacques décortiquées, le tout en provenance d’Atlantique Nord-Est
Rungis
L’activité est très fluctuante cette semaine sous la halle des produits de la mer. Il faut attendre le marché de jeudi pour constater une réelle envolée des ventes, après un début de semaine très atone. Les ventes restent rythmées la nuit de vendredi mais les ventes de dégagement de samedi, modestes, laissent présager d’un début de semaine prochaine chargé en resserres. Les cours sont variables également, avec une tendance à la fermeté pour les espèces de saison. Pour les espèces nobles, les cours du bar sauvage et de la sole continuent à augmenter régulièrement, en raison des quotas mis en place ou de la faiblesse des apports sur le marché parisien. A l’inverse, le turbot et la lotte se commercialisent à des cours très attractifs grâce à des approvisionnements réguliers. Les espèces de consommation courante profitent de cours attractifs notamment en saumon frais. La demande vers la restauration hors foyer est bonne ce qui permet de limiter les volumes de resserre. Les espèces à griller s’échangent avec une plus grande lenteur que la semaine précédente. Leurs cours sont élevés dans l’ensemble, notamment en rouget barbet qui reste recherché. Les ventes de coquillages et de crustacés sont limitées.