
Boulogne
Les volumes restent assez moyens et peu diversifiés. On trouve toujours beaucoup de merlans, du maquereau dont le prix a baissé mais qui ne devient pas pour autant compétitif avec le maquereau espagnol au prix dérisoire. On constate très peu de rougets-barbets, du bar vendu entre 14 et 15 €, des coquilles Saint-Jacques. On observe une diminution des quantités de soles. La saison de l’encornet touche à sa fin. De ce fait, celui-ci est cher (aux alentours de 10 €) et sa commercialisation vers ses destinations privilégiées, à savoir, l’Italie et l’Espagne, s’avère difficile. Eu égard à des prix dissuasifs, les acheteurs se rabattent sur le gros encornet, vendu moins cher. A l’importation, on note des volumes assez conséquents pour le lieu noir d’Europe du Nord. La demande très calme en début de semaine s’est un peu améliorée au fur et à mesure de la semaine mais demeure, néanmoins, peu euphorique. Il faut dire que, à part le maquereau et le merlan, tout est cher. Les mareyeurs craignent une semaine de Pâques morose. En GMS, les promotions portent sur le filet de saumon de Norvège, le filet de cabillaud, de lieu noir, de plie, l’aile de raie, la sole, le tout en provenance d’Atlantique Nord-Est. On observe également des promotions sur des poissons fumés, type kippers, bouffis, etc, en provenance de Boulogne.
Rungis
Les ventes sont très difficiles cette semaine sous la halle des produits de la mer. Les pluies limitent de façon significative la fréquentation du marché, traduisant de la part des détaillants une activité également très faible. A l’inverse, les commandes de produits standards à destination des GMS restent d’un bon niveau : elles profitent d’un report de la fréquentation vers les enseignes couvertes. La demande à destination de la restauration collective est également soutenue, en lieu noir, merlu, dos de cabillaud et produits de l’aquaculture. Leurs cours sont stables toute la semaine. Pour les poissons plats et les autres espèces de la marée fine, malgré des cours attractifs, les ventes sont lentes. Les resserres en bars sauvages, coquillages, crustacés, accumulées sur la période, tendent à faire décliner les cours, sans permettre d’accélérer les échanges.