
Boulogne
Semaine correcte : Les apports ne sont pas très variés . On trouve surtout beaucoup de soles (entre 6 et 7 € selon la taille), trop de merlans difficiles à commercialiser et vendus très bon marché, du rouget-barbet et des quantités raisonnables d’encornets. On note aussi un peu de maquereaux, vendus au cadran à 0,50 € pour la petite taille et 1,50 € en grande taille. Pour ce dernier, la fabrication de sushis est un débouché fréquent. Par ailleurs, la concurrence avec le maquereau d’origine espagnole est âpre même si celui-ci est d’une qualité inférieure (mais son prix extrêmement bas est attractif). A l’importation, il y a un peu de tout mais sans excès. Les prix baissent légèrement. La demande est correcte mais toujours très dépendante du prix. En ce qui concerne la sole, la demande émane principalement du marché français. En GMS, les promotions portent sur la sole de Boulogne, la dorade royale de Grèce, le filet et pavé de saumon de Norvège, le dos de cabillaud, la queue de lotte, l’aile de raie d’Atlantique Nord-Est.
Rungis
Le marché est très animé dès le début de la semaine. L’amélioration significative des conditions météorologiques s’est traduite par un regain d’activité sur les marchés forains de la région parisienne le week-end précédent. Les besoins de réapprovisionnement de la part de l’ensemble des opérateurs sont donc pressants et les ventes de mardi permettent d’absorber une grande part du disponible notamment en produits de grande consommation. Mais, fait plus exceptionnel, la demande de mardi est également très vive en poissons plats (turbot, sole) et autres poissons fins (lotte, saint Pierre et bar de ligne). Le marché de Rungis reste très sain toute la semaine. Un rythme de ventes soutenu et des apports en adéquation permettent un franc soutien des cours sur l’ensemble de la période et pour l’ensemble des produits. Il faut noter, cette semaine, une augmentation remarquée des ventes de sardines et de maquereaux.