
1) Les zones de pêches
Il apparaît que la moitié des sondés font toujours attention à la zone de pêche et seulement 10,7 % n’y prêtent jamais attention. Un tel chiffre manifeste l’intérêt croissant des clients pour la provenance du produit. On peut supposer que ce pourcentage est d’autant plus élevé en poissonnerie traditionnelle car les clients qui fréquentent ce type de commerce sont ceux qui accordent de l’importance à la qualité.
La précision apportée concernant la sous-zone de pêche est jugée à 68 % comme nécessaire. La nouvelle réglementation apporte donc une réponse concrète aux préoccupations des consommateurs.
Toutefois, remarquons qu’il y a davantage de personnes à considérer que la précision est nécessaire que de personnes qui regardent effectivement la sous-zone. Deux explications peuvent être apportées :
- 1) Ils ne regardent pas la sous-zone, car elle n’est pas indiquée.
- 2) Il y a une différence entre ce qu’un client pense être son devoir de consommateur et ce qu’il fait réellement. Il peut finalement répondre que c’est nécessaire lorsqu’on lui pose la question mais ne jamais le faire dans les faits.
Dans tous les cas, les clients entendent à 74 % faire davantage attention à la sous-zone de pêche à l’avenir. L’attention donnée à cette sous-zone, que ce soit par la loi, le sondage ou les médias porte ses fruits, du moins dans les résolutions des français.
Concernant les modalités pratiques de cette indication d’une sous zone, les consommateurs considèrent à 66 % qu’il sera plus pertinent d’indiquer cette sous-zone sur l’étiquette directement plutôt que sur un panneau. On peut supposer là que ce serait en effet plus rapide d’obtenir l’information par ce biais.
Néanmoins, 60 % considèrent qu’un panneau serait une solution acceptable alors que 40 % jugent cette solution comme inappropriée.
2) L’engin de pêche
Pour presque la moitié des sondées (49,3 %), l’indication de l’engin de pêche n’est jamais consultée. Des remarques ajoutées sur les sondages soulignent d’ailleurs qu’ils ne comprennent pas cette précision puisqu’ils n’ont pas les connaissances nécessaires pour distinguer les différents types d’engins.
Néanmoins, seulement 18 % considèrent comme inutile de rajouter cette mention. On peut expliquer ces résultats selon différents angles :
- 1) le consommateur préfère avoir davantage d’indications, car cela a un effet rassurant ;
- 2) il n’avait pas pensé à cette indication avant qu’on lui pose la question. Mais le fait de lui poser la question lui fait juger cette précision comme utile.
Dans le même sens, pour la sous-zone de pêche, les consommateurs entendent maintenant faire davantage attention à l’indication qu’ils ne le font réellement. Ils sont en effet 49 % à vouloir y prêter attention. Remarquons toutefois la moindre importance accordée par rapport à la sous zone pour laquelle 74 % entendaient faire attention.
Preuve en est de ce moindre intérêt, une petite majorité des sondés (52 %) souhaite que ce soit seulement indiqué sur un panneau et 67 % juge cette pratique comme acceptable.
3) Travail des poissonniers
On remarquera que les consommateurs ont conscience du travail que cette nouvelle réglementation impose aux poissonniers puisque 60 % estiment que c’est une surcharge.
Avec 40 % qui considèrent cela comme normal, voire insignifiant, on peut néanmoins mesurer que le consommateur pense en 1er lieu à son intérêt.
Retrouvez ci-dessous tous les résultats détaillés du sondage et les conclusions qu'en tire l'UNPF.